NGF : LA MOLÉCULE QUI RÉGÉNÈRE LE CERVEAU
Depuis quelques années, la recherche sur la neurogenèse – la capacité du cerveau à créer de nouveaux neurones – connaît un essor fulgurant. Au cœur de ce processus, une molécule retient particulièrement l’attention des scientifiques : le Nerve Growth Factor, ou NGF. Découvert en 1952, ce facteur de croissance nerveuse est devenu un véritable pilier de la santé cognitive.
Une protéine clé du système nerveux
Le NGF est une neurotrophine, une protéine spécialisée dans le soutien de la vie neuronale. Il agit à la manière d’un messager biochimique, orchestrant la croissance, la différenciation, la protection et la réparation des neurones. Sa cible privilégiée ? Les neurones cholinergiques, directement impliqués dans la mémoire et les fonctions exécutives.
Mais son action ne s’arrête pas là : le NGF est également un modulateur de l’inflammation, un acteur du système immunitaire, et un régulateur potentiel de la perception de la douleur.
Plasticité, résilience et cognition
Le rôle du NGF est central dans la plasticité cérébrale, cette capacité fascinante du cerveau à s’adapter, apprendre, ou se remettre d’un traumatisme. En favorisant la croissance des prolongements neuronaux (neurites), il contribue à améliorer les connexions synaptiques, donc la communication entre les neurones.
Maintenir un bon niveau de NGF est aujourd’hui considéré comme un levier de prévention du vieillissement cognitif, et un facteur de résilience face au stress oxydatif et aux troubles neurodégénératifs.


NGF et neurogenèse : que dit la science ?
Des recherches ont démontré que des niveaux optimaux de NGF :
• Favorisent la mémoire et l’apprentissage
• Améliorent la concentration
• Soutiennent la création de nouveaux neurones (neurogenèse)
• Protègent le cerveau contre les lésions, le stress chronique et certaines maladies neurodégénératives
Il est même étudié en lien avec des pathologies telles que la maladie d’Alzheimer, la dépression ou les lésions cérébrales post-traumatiques.
Et si la nature avait une solution ?
Parmi les pistes naturelles pour stimuler le NGF, un candidat sort du lot : le Hericium erinaceus, ou crinière de lion. Ce champignon médicinal contient des composés uniques, les héricinones et les erinacines, capables d’activer la production de NGF au niveau cérébral, selon plusieurs études in vitro et in vivo.
Cette propriété en fait un allié prometteur pour la santé neuronale, notamment dans les domaines de la mémoire, de la clarté mentale et de la régénération nerveuse.
Le NGF incarne aujourd’hui une nouvelle voie d’exploration pour comprendre et soutenir la santé du cerveau. Sa capacité à nourrir, réparer et protéger les neurones en fait un véritable levier pour maintenir l’équilibre cognitif, particulièrement dans un contexte de stress, de surcharge mentale ou de vieillissement. Une molécule discrète, mais essentielle, pour celles et ceux qui souhaitent entretenir leur capital cérébral au quotidien.